Dimanche 17 février
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Certains qualifient notre relation de relation purement libertine qui n'aurait pas le droit aux lettres de noblesse du BDSM. Et pourquoi ça
? Est-il à ce point obligatoire de rentrer dans des cases prédéfinies ?
Je pense qu'il ne faut pas oublier qu'une relation D/s est avant tout une histoire d'amour intense. Un amour tellement extrème que l'on se donne entièrement à l'autre, que l'on s'abandonne
totalement.
Alors, est-ce si important de savoir s'il doit ou non y avoir du sexe, s'il doit ou non y avoir échange de partenaires.
A chacun d'inventer sa propre relation, ses propres règles du jeu, et de jouer avec ceux qui respectent les mêmes règles.
Pourquoi n'y aurait-il qu'une sorte de relation BDSM ? Pourquoi normaliser à ce point une relation qui est justement une relation "hors norme"?
Respect, ouverture d'esprit, plaisir mutuel, dépassement de soi devraient être les seules exigeances de ce genre de relation.
Etre libertine fait-il de moi une mauvaise soumise ? Et qu'est-ce d'aileurs qu'une mauvaise soumise ? Y a-t'il de mauvaises soumises ? Ou la seule chose importante est-elle que je sois LA soumise
de mon Maître, celle qu'il attendait, celle qu'il espérait, qu'il imaginait ?
Le fait que nous soyons candaulistes fait-il que le monde du BDSM doive nous être fermé ?
Oui, nous sommes libertins. Et nous l'assumons totalement.
Mais nous avons aussi une réelle relation de domination/soumission. Atypique, certes, mais n'est-ce pas toujours le cas ?
Je suis sa chose, il est mon Maître. Il ordonne et j'obéis. Ca me fait peur, ça me grise, ça m'angoisse, ça me stimule mais, avant tout, ça NOUS fait avancer vers quelque chose d'où nous sortons
tous les deux grandis.
M'abandonner, m'en remettre à lui, lui faire une confiance absolue au point de réussir (presque toujours) à effacer toute trace de jalousie de mon esprit. Et s'il en reste un peu malgré tout,
réussir à la dompter, à faire passer le plaisir de mon Maître avant ce sentiment égoïste. M'oublier tout comme il le fait lui-même quand il m'offre à d'autres.
Et, avant toute chose, l'AIMER de façon totalement inconditionnelle.
Par So
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Publié dans : Etats-d'âme
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